personne qui rempli un document administratif

Le plan d’épargne retraite (PER) est une épargne qui se constitue sur le long terme et qui vise, comme son nom l’indique, à prévoir sa retraite. Celui-ci peut être souscrit dans le cadre de l’entreprise. Il peut être individuel ou non, et prendre la forme d’un contrat d’assurance-vie ou d’un compte titre. Mais quel montant épargner pour que ce dernier apporte un réel avantage ?

Quels types de versements effectuer sur un PER ?

Le plan d’épargne retraite peut s’alimenter de différentes façons. Il peut être le résultat de versements volontaires, mais aussi le fruit de sommes accumulées sur un PER d’entreprise. Dans ce cas, il peut intégrer des sommes issues de l’intéressement, ou de la participation, auxquelles s’ajoute l’abondement de l’employeur. Lorsqu’il s’agit d’un PER individuel, les fonds peuvent être versés librement. Ils peuvent également être transférés depuis d’autres produits d’épargne retraite, comme les anciens contrats Madelin ou les PERP.

Quand ouvrir un PER ?

personne qui prend des notes

Le PER est un compte épargne qui est accessible à partir de 18 ans, et jusqu’à l’âge de 70 ou 75 ans en fonction des contrats. Le moment de son ouverture peut donc être très variable. Si vous êtes une personne en âge de prendre votre retraite, sachez simplement que vous ne devez pas avoir liquidé vos droits à la retraite pour pouvoir ouvrir ce type de compte. Ensuite, sachez qu’il vaut mieux ouvrir un plan d’épargne retraite le plus tôt possible. En effet, vous n’aurez ainsi pas à verser de capital trop important en une seule fois. Ainsi, les sommes mises sur le PER en prévision de la retraite sont étalées dans le temps.

Combien verser sur son PER ?

Le principal intérêt du PER est qu’il ouvre droit à un avantage fiscal. En effet, toutes les sommes versées sur le PER sont déductibles du revenu brut global déclaré aux impôts. Il existe cependant une limite d’un certain plafond. Ce plafond est défini de la façon suivante (la plus avantageuse pour le détenteur du PER) :

  • Soit 10 % des revenus d’activité professionnelle déclarée l’année N-1, dans la limite de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 32 419 € en 2020) ;
  • Soit une somme égale à 10 % du montant annuel du plafond de la sécurité sociale, si celle-ci est plus élevée.

Autrement dit, les versements sont libres sur le PER. Mais l’intérêt est de verser au moins un montant équivalent à la déduction fiscale possible, sans la dépasser. Ainsi, le bénéfice est double. Les versements effectués sur le PER permettent de payer moins d’impôts. Mais vous vous constituez en même temps une épargne de long terme. Vous pourrez la débloquer lors de votre départ à la retraite, sous forme de rente ou de capital.