Le management participatif : qu’est-ce que c’est ?

Dans le monde professionnel, la conception du travail évolue pour valoriser les demandes des employés au centre des objectifs de la société. Loin d’être une contrainte, une satisfaction réfléchie de leurs besoins permet d’améliorer le bien-être en entreprise et, par conséquent, la productivité de ses équipes. Dans cette optique, le management participatif occupe une importance particulière.

Déterminer les forces et les problématiques en environnement de travail

Cette recherche d’indépendance dans le travail, qu’elle soit individuelle ou collective, se traduit par plusieurs solutions concrètes. Un diagnostic RPS (risques psychosociaux) permet d’anticiper les problèmes comportementaux liés à un ou plusieurs salariés. Ces réactions peuvent résulter d’un stress, d’un surmenage ou de soucis personnels. De même, les enquêtes QVT (qualité de vie au travail) mettent en avant les points forts et les éléments nécessitant des ajustements afin de veiller à une ambiance de travail saine.

Le management participatif pour offrir plus d’autonomie et de responsabilités

Ces renseignements sont d’autant plus pertinents qu’ils permettent d’agir de manière ciblée sur les faiblesses rencontrées. L’une des données fondatrices du management participatif est de déléguer plus de responsabilités et d’autonomie à ses salariés. En ce sens, il est indispensable de les consulter avant de mettre en œuvre une réorganisation des services ou des méthodes de travail. À terme, les changements opérés apportent de la satisfaction, mais aussi plus de sens aux tâches effectuées. Une reconnaissance individuelle est porteuse d’une meilleure productivité.

Consulter les salariés sans oublier de les diriger

Pour autant, le management participatif ne donne pas toute largesse aux employés. Sa mise en application vise à remplir des objectifs dans une optique d’obligation de résultat. Il est donc important de trouver la juste mesure entre force de proposition et directive non négociable. Cela passe par des discussions ou des échanges, mais aussi par la planification de réunions. De même que le statut de salarié aidant nécessite des aménagements organisationnels, le management participatif offre une certaine marge de manœuvre sans pour autant perdre de vue les buts escomptés.